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Channel: Commentaires sur : Lettres à Bécassine
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Par : passim

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Envoi précédent par erreur. Je reprends.

Ce que je tiens à préciser, au sujet de ce billet, c’est qu’il est parfaitement normal, pour un garçon ou une fille de dix-sept ans, de contester « l’ordre établi » et, plus généralement, le monde des adultes. L’insolence de la jeunesse est naturelle, et il en a toujours été ainsi.
Mais autrefois, cette insolence et cet esprit de contestation était contrecarré par les adultes, et cela équilibrait les choses.

Aujourd’hui, les adultes idôlatrent la jeunesse, et voient en elle des maîtres à penser (voir sur mon blog la citation de Fellini reprise par Finkielkraut. Ils n’exercent plus leur rôle de transmetteurs de la tradition. C’est le « jeunisme ».
Pis, ceux qui devraient les inciter à réfléchir et à se modérer les poussent sur la pente qu’ils suivent naturellement, tout en les manipulant. C’est le cas de ces profs indignes qui les flattent et leur font accroire que la jeunesse est le ferment de toutes les saines révoltes, le sel de la terre, par idéologie gauchiste.
Il faut remarquer que ce « jeunisme » doit beaucoup au rejet du père. « Parce que le mâle adulte exerçait l’autorité, les femelles et les jeunes, frustrés, ont rejeté le mâle adulte et l’autorité, confondant deux choses : l’instrument et le principe de fonctionnement ». (je me cite).

Il faut encore évoquer, à propos du « jeunisme », les marchands, pour qui les ados sont devenus un marché juteux. Cette segmentation du marché a pour résultat que les jeunes se voient comme une population à part, plus proches de leurs pairs que de leur famille… quand ils en ont encore une.


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